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• 4 nov. 2019

Le monde a besoin d’environ 1.8 millions d’experts de plus en cybersécurité, selon le Toronto Finance International (TFI) et Deloitte. Et comme les cybercriminels recourent à des technologies toujours plus sophistiquées, les institutions canadiennes cherchent des solutions créatives pour attirer les professionnels capables de protéger les renseignements personnels les plus sensibles que nous leur confions. Seneca College, le TFI et un groupe de travail composé d’institutions financières espèrent qu’un nouveau programme pourra aboutir à une solution entièrement canadienne pour pallier le manque de talents en cybersécurité.

Ranjan Bhattacharya, doyen de la Faculté des sciences appliquées et de génie du Collège Seneca, est à la barre du nouveau programme d’études supérieures. Selon M. Bhattacharya, le programme de certificat en cybersécurité et en gestion des menaces donnera aux étudiants matures et aux récents diplômés des compétences tangibles en cybersécurité qui peuvent leur donner accès à une vague émergente de perspectives d’emploi dans le secteur financier et ailleurs.

Plus de talents demandés

« Les risques commerciaux associés aux cyberattaques sophistiquées menées à grande échelle ont amené les industries du Canada à augmenter considérablement leur nombre de spécialistes en cybersécurité présents dans leurs entreprises, affirme M. Bhattacharya. Actuellement, notre programme est unique dans le système d’éducation postsecondaire de l’Ontario, tant dans le processus de développement que dans le niveau des compétences. »

À partir de janvier, le premier cours sera d’abord modeste, en étant composé de seulement 30 étudiants, mais pourra s’agrandir au fil du temps, en fonction du nombre de demandes. Les étudiants à temps plein ou partiel, qui partageront leur temps entre le tout nouveau campus Centre pour l’innovation, la technologie et l’entrepreneuriat du Collège et leurs nouvelles classes encore plus récentes, situées au cœur du district financier de Toronto, apprendront auprès d’experts du secteur comptant une longue carrière dans le domaine, autant en classe que sur le terrain.

Les cours, avec des titres comme « Tests éthiques de piratage et de vulnérabilité » ou encore « Sécurité de l’infonuagique et de l’Internet des objets », peuvent paraître intimidants pour les non-initiés, mais M. Bhattacharya réplique en allant droit au but : il recherche plus que des étudiants avec une formation technologique.

« Le programme est une nouvelle façon de penser le talent en cybersécurité. Comme les technologies liées à la cybersécurité avancent si rapidement, il vaut mieux davantage mettre l’accent sur les compétences transférables plutôt que de se concentrer seulement sur les compétences techniques. »

C’est exactement ce que Julian Marin avait en tête. Marin travaille en cybersécurité depuis 15 ans et est actuellement vice-président associé de Fusion, Protection TD. Il a contribué à l’élaboration du programme en tant que membre d’un groupe de travail représentant les cinq grandes banques canadiennes ainsi qu’OMERS, la Financière Sun Life et le TMX, qui ont mis de côté la concurrence pour tirer parti de l’expertise du groupe.

Résoudre la pénurie de talents en cybersécurité

« Il y a déjà une pénurie de talents en cybersécurité au Canada, dit Julian. Avec ce programme, la TD tient à s’assurer que le curriculum de la formation comporte un aspect pratique qui nous permettra d’embaucher les diplômés au terme du programme et plongera ceux-ci au cœur même de l’action. » M. Marin reconnaît que des perspectives s’offrent aux récents diplômés qui décident de faire carrière dans le domaine de la cybersécurité. « Lorsque j’ai commencé ma carrière, la cybersécurité n’existait pas. On parlait de sécurité de l’information et c’était très ciblé. Aujourd’hui, la cybersécurité est une grande priorité pour pratiquement toutes les entreprises et une carrière des plus recherchées. »

Pour les partenaires comme la TD, l’objectif consiste à recruter encore plus d’employés talentueux qui travaillent à la protection de ses clients. Récemment, la TD a ouvert le Centre de fusion, une nouvelle installation ultramoderne située au 320, Front Street, à Toronto. Le centre réunit une équipe multidisciplinaire représentant les fonctions essentielles de la TD qui visent à améliorer la détection et la prévention des menaces pour l’entreprise, en décelant de façon proactive les nouvelles menaces et en facilitant les interventions en cas d’incident.

Il s’agit d’un réel débouché potentiel pour les diplômés du programme, étant donné que la TD cherche à accroître son pipeline de talents en cybersécurité et à mieux protéger ses clients. Entre-temps, les futurs experts du Collège Seneca qui étudient la cybersécurité et la gestion des menaces disposent d’une nouvelle formation pour perfectionner leurs compétences dans la lutte en constante évolution contre les cyberattaques.

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